Quand j’ai commencé à lire le roman “Al-Sayyeda” de l’écrivain et romancier Mohamed Al-Qassabi, j’ai eu en tête une interrogation qui m’a préoccupé: quelles sont les vraies limites entre le roman et la vraie biographie? L’écrivain Al-Qassabi a assuré à maintes reprises que c’était une biographie et non un roman. J’ai alors commencé à lire le roman à partir de cette perspective. Au fil des pages, j’ai commencé à le considérer comme étant un roman pur et dur. Alors, j’ai considéré le personnage comme étant le fruit de l’imagination de l’auteur, tout en ayant profité d’importantes et grandes expériences.
Les événements de l’histoire se déroulent entre le Caire et le Golfe arabe. Elle raconte l’histoire d’un expatrié égyptien qui travaille dans le Golfe et qui souffre énormément malgré l’argent qu’il gagne.
Le roman met en relief la superstition qui hante le monde arabe malgré les aspects du progrès.
Les premières racontent l’histoire d’un chimiste qui a laissé la science pour devenir charlatan et à persuader les gens de son message. Et, l’ouvrage se termine lorsqu’une femme demande au héros du roman Montassar Al-Sinawy de lui lire les lignes de la main. On dirait que l’ouvrage s’ouvre et se clôt par la superstition.
Ainsi, le roman nous présente entre l’Egypte et le Golfe le conflit entre les différentes traditions. Entre un pays ouvert comme l’Egypte qui permet de se marier avec ses citoyens et de posséder des biens sur son territoire.
En même temps, dans les pays du Golfe, les étrangers n’ont pas le droit ni de posséder une parcelle de terre, ni de se marier à une femme, même si vous êtes prince ou ministre.
C’est le dilemme de l’histoire, Al-Sinawy s’est vu interdire de se marier à une femme de l’un des pays du Golfe.
En effet, la femme dans les œuvres d’Al-Qassabi est un des thèmes qui lui sont chers.
Dans cette œuvre, la femme c’est d’abord Noha son épouse qu’il aimait follement et qui est décédée dans un des pays du Golfe.
Puis, la secrétaire de l’ambassade avec qui il entretient de bonnes relations. Et, la troisième est la femme du pays du Golfe qu’il a aimée après la mort de son épouse.
Entre ces trois femmes, il parvient en fin de compte à garder son fils Hossam. L’œuvre présente le destin de la femme arabe de manière générale.